
Une baisse des prix nécessaire
Une baisse annoncée trop tardive
Les réseaux d’agences immobilières, telles que Century 21, la FNAIM, ont, depuis plusieurs semaines, prévu une baisse des prix autour de 2% pour l’année 2013, allant même jusqu’à 5% pour les agences Laforêt, avec des nuances selon les régions. Mais cette faible diminution ne convainc toujours pas les acheteurs potentiels de réaliser leurs projets d’achat d’ancien ou de construction de biens neufs dans les mois à venir. Au contraire, devant une baisse progressive, l’attentisme est la solution pour beaucoup en attendant des prix bien plus avantageux. Pour compenser cet effet, les agences promeuvent ainsi des baisses de prix immédiates, d’autant que les taux de crédits sont également bas en ce moment. Orpi notamment prépare une baisse de 5 à 15% des prix, Guy Hoquet 10% au sein de son réseau. Intervenir dans le marché permettrait d’ajuster les prix à la demande et de relancer ainsi les transactions.
Des expérimentations en cours
Les opérations de baisse de prix ont déjà commencé à travers diverses expériences au sein de plusieurs réseaux d’agences immobilières. Ainsi, Guy Hoquet a réutilisé le principe des ventes privées en novembre 2012, permettant des baisses de prix de 6% en moyenne sur 5500 logements. Le réseau propose un contrat aux vendeurs afin de sécuriser la transaction. Si le montant de la vente est inférieur de plus de 10% par rapport au prix du marché, la mise en vente et les honoraires sont offerts. D’autres méthodes existent, comme chez Laforêt avec leurs « prix bleus » testés en 2012. Ici, les vendeurs s’ajustent directement sur les prix de la demande, la contrepartie étant une publicité plus importante. Les diverses mesures sont de plus en plus nombreuses et vont sûrement s’intensifier dans les mois à venir.

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