la crise est un outil dissuasif pour beaucoup de projets de nos jours, et l’immobilier en fait partie. Acquérir un bien est de moins en moins automatique et les difficultés sont nombreuses pour y parvenir d’après le troisième baromètre Explorimmo-Ifop. Ainsi, contre 33% des français en septembre 2011, seulement 28% sont aujourd’hui intéressés par le faire d’investir dans un bien immobilier.
Des acheteurs potentiels peu convaincus
Pour presque la moitié des personnes interrogées, le problème du financement est le premier obstacle à l’acquisition d’un bien. Le risque est ensuite partagé, en effet la moitié d’entre eux refuserait toujours d’acheter malgré une importante rentrée d’argent. Les postes de dépenses sont en effets nombreux et les ménages font des arbitrages. Ainsi, si les prix de l’immobilier baissaient, cela ne convaincrait que 9% d’entre eux d’acheter. Le contexte de crise économique est largement mis en avant par les personnes interrogées. Ces acheteurs potentiels sont surtout peu convaincus par les mesures mises en place par le gouvernement, à hauteur de 74% des personnes sondées. Ils ont pour cela des attentes précises, telles que la construction de plus de logements privés pour le plus grand nombre, devant la construction de logements sociaux et un accès facilité au logement social.
Des conditions d’acquisitions qui évoluent
Les personnes souhaitant acheter un bien pour le louer sont de moins en moins nombreuses, 16% des personnes interrogées dans cette enquête. Ils sont en revanche 61% à vouloir acheter une résidence principale, un bien immobilier étant de plus en plus vu comme un facteur de sécurisation économique et social. 40% des sondés voient un tel bien comme un patrimoine dont ils seront sûrs de bénéficier à leur retraite et qu’ils pourront léguer à leurs enfants par la suite. Au final, un bien immobilier est désormais vu comme un moyen de s’assurer un revenu complémentaire par seulement 7% des personnes sondées. Au niveau des montants financiers, seuls 15% des sondés n’ont aucun apport, alors que les budgets des acquéreurs potentiels augmentent. Ils sont en effet prêts à mettre 5% de plus qu’en 2011, aboutissant sur un budget moyen de 213 000 euros. Il est ainsi possible d’observer un clivage financier de plus en plus grand entre les acheteurs.

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