Par RechercheImmo 3/10/2014 | 1:01 Publié dans Appartement, Maison
Aujourd’hui, la redevance audiovisuelle concerne les personnes soumises à la taxe d’habitation et disposant d’un poste de télévision. Il n’y a qu’une seule redevance à payer, peu importe le nombre de postes de télévision ou d’appareils sur lesquels vous pouvez recevoir la télévision (lecteur DVD ou vidéo projecteur), qu’ils soient installés dans votre résidence principale, dans une résidence secondaire ou dans l’appartement d’un enfant rattaché au foyer fiscal. Évidemment, un téléviseur est comptabilisé qu’il soit neuf ou d’occasion.
Le fait est que si vous n’avez pas de télévision, vous n’avez pas de redevance à payer, mais il est possible de regarder les chaines de télévision sur votre mobile, tablette ou un ordinateur grâce à Internet. Voilà pourquoi France Télévisions demande à étendre cette redevance sur nos appareils informatique.
De plus, l’État verse à l’audiovisuel public une subvention qui va fortement diminuer dans les années à venir. Passant de 208 millions d’euros dans le projet de loi de finances pour 2015 à 29 millions en 2017… Alors une question se pose, comment assurer le financement des radios et chaînes de TV publiques avec un tel budget ?
Une assiette plus large pour financer l’audiovisuel public
Ainsi, le 2 octobre dernier, François Hollande a donc déclaré « une assiette plus large et plus juste » pour la redevance pour le financement de l’audiovisuel public. Se justifiant par le fait que « l’on peut regarder les chaînes du service public sur d’autres instruments que la télévision ». Le chef de l’État a ajouté que « l’objectif est qu’à rendement constant, sans que ça ne coûte rien de plus à personne, il puisse y avoir une assiette plus large et plus juste » pour la redevance. « Je rassure, l’objectif n’est pas d’accroître les recettes », alors que le budget 2015 prévoit une augmentation de 3 euros du montant de la redevance, à 136 euros.